La coordination entre préfecture du Var, communes littorales et services de secours permet de diffuser rapidement les alertes tsunami et de déclencher des réponses selon les niveaux de vigilance (jaune, orange ou rouge).
Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
Sur le littoral varois, des zones comme la baie de Saint-Raphaël ou Hyères sont situées dans l’arc méditerranéen où les tsunamis, bien que rares, sont possibles en cas de glissement sous-marin ou de séisme majeur en mer.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.
Le Var figure parmi les départements méditerranéens concernés par le risque tsunami selon les documents institutionnels destinés aux actifs de la sécurité civile et aux services municipaux.
Selon les fiches de prévention régionales, des phénomènes comme un retrait soudain de la mer et un bruit inhabituel peuvent précéder un tsunami sur la côte varoise, appelant à rejoindre rapidement un point haut.
Le dispositif d’alerte en méditerranée repose sur le CENALT, qui surveille en temps réel les séismes tsunamigènes et transmet rapidement les alertes aux préfets des départements côtiers comme le Var.
Une secousse puissante ou prolongée, un bruit sourd et inhabituel ou encore une chute rapide du niveau de la mer ou le retrait rapide de la mer sont des signes naturels avant coureurs de l’arrivée imminente de vagues de tsunami. Dans ce cas, évacuez rapidement les bords de mer sans attendre la diffusion d’une alerte officielle !