À Saint-Tropez, un plan ORSEC tsunami a été imaginé par les autorités pour organiser, si nécessaire, l’évacuation des zones sensibles en bord de mer dès le déclenchement d’une alerte orange ou rouge.
Selon les fiches de prévention régionales, des phénomènes comme un retrait soudain de la mer et un bruit inhabituel peuvent précéder un tsunami sur la côte varoise, appelant à rejoindre rapidement un point haut.
Le dispositif d’alerte en méditerranée repose sur le CENALT, qui surveille en temps réel les séismes tsunamigènes et transmet rapidement les alertes aux préfets des départements côtiers comme le Var.
Les communes telles que Bandol s’intègrent dans le plan de gestion de crise qui prévoit, en cas d’alerte tsunami, l’activation de consignes d’évacuation et l’information de la population par des moyens adaptés.
Dans la région de Fréjus, une simulation opérée par la préfecture a démontré que le littoral peut être impacté rapidement dans les minutes suivant un événement sismique générateur de tsunami.
Un tsunami est provoqué par un séisme sous marin ou côtier se produisant à faible profondeur (moins de 50 km de profondeur) et possédant une magnitude d’au moins 6,5.
Le risque tsunami dans le Var est pris en compte bien qu’il soit inférieur à d’autres aléas, car un événement extrême en mer Ligure ou au large de l’Italie pourrait générer une vague pouvant atteindre la côte varoise.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.