L'œil du cyclone, au centre, est une zone de calme presque surnaturel où le vent est faible et le ciel parfois dégagé. Mais attention : c’est la zone entourant cet œil, le mur de l'œil, qui est la plus dangereuse avec des vents extrêmes et des pluies torrentielles.
Un cyclone de forte intensité peut générer autant d'énergie en une journée que la consommation électrique mondiale annuelle. Impressionnant, non ?
Les cyclones tropicaux ont des saisons spécifiques selon les régions. Dans l’Atlantique Nord, la saison s’étend de juin à novembre, avec un pic d’activité en septembre.
Même après s’être affaibli, un cyclone peut continuer à impacter le climat à des milliers de kilomètres. En devenant une tempête post-tropicale, il peut provoquer des pluies abondantes, des vents forts ou des vagues importantes bien loin de son lieu d’origine.
Les cyclones tropicaux naissent au-dessus des eaux chaudes (au moins 26°C) des océans tropicaux. Ils se forment lorsque l'évaporation intense de l'eau crée une masse d'air chaud et humide qui s’élève et commence à tourbillonner sous l'effet de la rotation terrestre.
Chaque cyclone porte un prénom tiré d’une liste pré-établie. Si une tempête est particulièrement destructrice, son nom est retiré de la liste et ne sera plus jamais utilisé.
Les cyclones tropicaux deviennent de plus en plus intenses en raison du réchauffement climatique. Des océans plus chauds fournissent davantage d’énergie à ces phénomènes, augmentant la puissance des vents et les précipitations associées.
Saviez-vous qu’un cyclone tropical peut aussi être appelé ouragan ou typhon ? Tout dépend de l’océan où il se développe : Atlantique ou Pacifique Nord-Est (ouragan), Pacifique Nord-Ouest (typhon) ou Océan Indien (cyclone).