Le littoral de l’Arc Méditerranéen peut être confronté à des tsunamis provoqués par des séismes majeurs survenus au large des côtes françaises, italiennes et du Maghreb. Les plages, les ports et les zones urbanisées les plus proches de la mer peuvent alors être impactés.
Les séismes dont la magnitude dépasse 8,7 comme celui du Japon du 11 mars 2011 et celui de Sumatra du 26 décembre 2004 (Mw 9,2) induisent des tsunamis majeurs qui provoquent des inondations le long des côtes de tout le bassin océanique concerné.
La faible altitude de la côte guyanaise augmente la vulnérabilité : tout tsunami, même modéré, pourrait pénertrer à plusieurs centaines de mètres à l’intérieur.
L’amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. A partir d’une magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur au niveau d’une mer ou d’un bassin océanique.
La Guyane possède un littoral atlantique plat ; bien que les tsunamis y soient rares, le risque n’est pas nul, avec une probabilité estimée moyenne sur 50 ans.
Un tsunami est provoqué par un séisme sous marin ou côtier se produisant à faible profondeur (moins de 50 km de profondeur) et possédant une magnitude d’au moins 6,5.
Lorsqu’un tel risque est identifié, il est recommandé de mener des études locales incluant bathymétrie et topographie pour les ouvrages et aménagements.
Le réseau sismique régional et les marégraphes contribuent à détecter rapidement une menace, afin d’activer les procédures d’alerte.