La commune de Saint‑Alban‑du‑Rhône et Saint‑Maurice‑l’Exil accueillent la centrale nucléaire de Saint‑Alban, ce qui entraîne un Plan Particulier d’Intervention couvrant environ 137 communes autour du site pour organiser l’alerte et la protection.
Les communes proches comme Saint‑Clair‑du‑Rhône ou Les Roches‑de‑Condrieu figurent dans le périmètre PPI 2‑20 km autour de la centrale de Saint‑Alban, avec des consignes définies pour l’évacuation ou l’abri en cas d’accident radiologique.
Les établissements recevant du public situés dans le périmètre PPI autour de la centrale de Saint‑Alban doivent mettre en place un système d’alerte interne et participer aux exercices prévus pour valoriser la culture du risque nucléaire locale.
Les documents officiels indiquent que les principales menaces en cas d’incident à Saint‑Alban ou Creys‑Mépieu incluent irradiation, contamination et dispersion radioactive dans l’air, l’eau ou le sol.
Une trousse d’urgence adaptée peut faire la différence en cas d’incident nucléaire. Elle doit contenir : une radio à piles pour suivre les consignes, de l’eau potable, des aliments non périssables, une lampe de poche, des médicaments (iode stable si prescrit) et des vêtements de rechange. Ajoutez des masques pour limiter l’inhalation de particules et rangez le tout dans un endroit facilement accessible.
En cas d’exposition à des radiations, des comprimés d’iode stable peuvent protéger la thyroïde. Ils saturent cette glande, empêchant l’iode radioactif de s’y fixer. Cependant, ces comprimés doivent être pris uniquement sur ordre des autorités. Ils ne protègent pas contre tous les effets des radiations, mais réduisent significativement les risques liés à cet isotope. Conservez-les dans votre trousse d’urgence et vérifiez leur date de péremption.
La préfecture de l’Isère impose dans les DICRIM des communes comme Grenoble, Saint‑Alban ou Creys‑Mépieu des recommandations précises sur les réflexes à adopter (mise à l’abri, prise d’iode, consignes à suivre).
Saviez-vous que nous sommes exposés quotidiennement à des rayonnements naturels ? Le radon, une substance présente dans le sol, ou même les rayons cosmiques en sont des exemples. Les rayonnements artificiels, issus de sources médicales ou industrielles, restent minoritaires dans notre exposition globale. La vigilance concerne surtout les incidents où les niveaux sont anormalement élevés.