Les études géologiques, la surveillance des sols et la sensibilisation des habitants permettent d’anticiper et de limiter les impacts des mouvements de terrain.
De fortes précipitations saturent le sol en eau, réduisant sa cohésion. Des glissements ou des coulées rapides peuvent se produire, emportant tout sur leur passage.
Fissures dans le sol ou les murs, arbres inclinés ou rivières devenant boueuses peuvent indiquer qu’un mouvement de terrain se prépare.
Les racines des plantes aident à stabiliser le sol et à limiter l’érosion. Replanter des zones à risque peut réduire considérablement les dangers.
La déforestation, les constructions mal planifiées ou encore les extractions minières fragilisent les sols et augmentent les risques de mouvement de terrain.
Les mouvements de terrain ne concernent pas uniquement les reliefs : les sols argileux, marécageux ou miniers sont aussi vulnérables, même en plaine.
Certains mouvements de terrain sont lents et imperceptibles, mais ils peuvent causer des fissures dans les bâtiments et endommager les infrastructures sur le long terme.
Les zones montagneuses, volcaniques ou proches des rivières et des littoraux sont particulièrement concernées, notamment pendant les saisons humides ou après des séismes.