Après un séisme principal, des répliques peuvent se produire pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours. Elles sont parfois plus fortes que la première secousse et peuvent aggraver les dégâts. C’est pourquoi il est important de rester vigilant même après le retour au calme.
Certaines régions françaises sont sismiquement actives : les Alpes, les Pyrénées, les Antilles, la Provence et même la vallée du Rhône. En Guadeloupe et en Martinique, par exemple, les séismes sont fréquents et parfois intenses. Des règles de construction spécifiques y sont d’ailleurs en vigueur pour limiter les risques.
Préparer un sac contenant lampe, radio, médicaments, bouteilles d’eau, nourriture, documents importants et une trousse de secours peut s’avérer très utile après un séisme, surtout si l’on doit évacuer ou rester plusieurs heures sans électricité ni aide extérieure.
Suivez l'évolution de la situation sismique dans différentes régions du monde grâce à la carte interactive. Visualisez les épicentres, les magnitudes et les détails des séismes les plus récents.
En cas de séisme, les meubles non fixés peuvent se renverser ou glisser, provoquant des blessures. Il est conseillé d’arrimer les étagères, armoires et téléviseurs, et d’éviter de placer des objets lourds en hauteur, surtout dans les chambres à coucher.
Si la terre tremble, il faut se mettre rapidement à l’abri sous un meuble solide, loin des fenêtres, et protéger sa tête. En rez-de-chaussé si vous pouvez sortir, faite attention en extérieur, car le danger vient aussi des chutes de tuiles, de vitres ou de débris. Sinon dès que c’est possible, il faut évacuer calmement.
Dans les zones à risque, des écoles et collectivités organisent des exercices de simulation pour apprendre aux habitants les bons gestes en cas de séisme. Ces entraînements aident à réagir plus vite le jour où un vrai tremblement de terre se produit.